L’Algérie recèle dans son sous-sol des réserves importantes de phosphate. La mise en service des gisements découverts fera de l’Algérie un acteur majeur du phosphate sur le marché international.
Seul le gisement de Bir El Ater dans la wilaya de Tébessa recèle des réserves interminables, a indiqué la semaine dernière, Mr Aouli Essaid conseiller à l’agence nationale des activités minières (ANAM), sur les ondes de la chaine de 2 de la Radio nationale. ‘’Nous avons une très grande réserve en phosphate. Ce qu’on appelle un scandale géologique’’, a-t-il affirmé avant d’ajouter : ‘’En plus du gisement de Bir El Ater, le phosphate est disponible à Khenchela, à Bordj Bou Arreridj et dans d’autres régions’’.
Pour exploiter cette richesse qui permettra à l’Algérie de fournir le marché mondial, l’Etat a crée une joint- venture avec les chinois. Elle a pour mission l’exploitation du gisement de Bir El Ater. Interrogé sur la date de la mise en exploitation du gisement, l’invité de la chaine 2 a préféré ne pas donner de date. Il s’est contenté de dire que les démarches sont sur la bonne voie, tout en précisant que l’exploitation d’une mine prend beaucoup de temps et nécessite la mobilisation d’importants moyens financiers.
A une question sur la production actuelle du phosphate, il dira que l’Algérie n’a pas encore atteint l’autosuffisance en engrains. Le déficit est comblé par l’importation.