Thomas Eckert ambassadeur de l’Union Européenne en Algérie a annoncé qu’il y avait du nouveau dans la négociation sur les litiges commerciaux entre Alger et Bruxelles.
« Nous sommes proches d’un accord, sous la forme d’un mémorandum qui sera adopté par les deux parties, dans lequel nous allons résoudre nos différents commerciaux » a déclaré Thomas Eckert dans un entretien accordé à nos confrères de Liberté.
Une négociation est en cours depuis plusieurs mois entre l’Algérie et son partenaire économique l’Union Européenne sur des différents commerciaux induit par la politique protectionniste entamée en 2017 et concrétisée par l’instauration en 2018 (loi de finance complémentaire) des droits additionnels provisoires de sauvegarde (DAPS), sur une partie des importations algériennes. « Près de 1000 positions tarifaires sont concernées ».
Les droits additionnels provisoires de sauvegarde devraient être levés progressivement, selon Thomas Eckert. L’assouplissement des mesures protectionnistes prisent par l’Algérie paraît être imminent. « Dans un premier temps il est envisagé de supprimer deux tiers des DAPS avant la fin de l’année en cours », affirme l’ambassadeur de l’UE à Alger. Il ajoute que pour les véhicules, interdits d’importation depuis trois ans, « le règlement du différent devrait intervenir au début de l’année prochaine ».
Cette annonce au sujet d’un démantèlement des barrières protectionnistes algériennes est d’autant plus surprenante que Alger réclame une re- discussion article par article de l’accord d’association avec l ‘Union Européenne de 2002, par lequel une zone de libre échange devait être instaurée en 2017 entre les deux partenaires.