Il y a eu un petit apaisement à la veille du 2e anniversaire du Hirak il y a un an. Cette année la donne a changé. Pourquoi ? Les invités du CPP autour de Khaled Drareni ne pensent pas qu’il y aura un apaisement dans le rouleau compresseur de la répression en février 2022, comme il y’en a eu un en février 2021. Tout indique le contraire, et les échéances de l’année 2022, laisse à penser que le recours à la répression va demeurer un outil sécuritaire de gestion du « risque » politique sans équivoque.
Dans un tel contexte, le choc de l’exil massif des médecins en France trouve une trame sociale mais aussi politique à son explication. La nouvelle Algérie de Abdelmadjid Tebboune fait fuir ses élites. Elle participe au naufrage de ses classes populaires aussi. Le récit sur la gestion des morgues d’Almeria, comblées de défunts migrants sous X, est poignant. Morts en fuyant l’Algérie d’après le Hirak. Celle qui n’a pas pu tenir les promesses de liberté et de changement. Processus irreversible ? Pas nécessairement, dit l’Histoire. Le CPP en vidéo, c’est ici.