« Les forces d’inertie bloquent encore le processus des réformes engagé par l’Etat », c’est ce que vient de relever le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune à la faveur de l’interview qu’il vient d’accorder, ce dimanche 19 juillet, à des représentants de médias nationaux.
Des privilégiés et autres bourgeois compradore tapis dans l’ombre, craignent pour leurs intérêts égoïstes et ne souhaitent pas voir l’émergence d’un Etat fort. C’est que vient de signifier Tebboune, alors qu’il était interpellé sur la question de « l’argent sale et la rente qui bloquent encore les réformes ».
L’assainissement de l’économie et la lutte contre la corruption sont toujours d’actualité. « Restituer l’argent pillé, d’abord celui que l’on peut capter dans le pays, est une préoccupation constante », a affirmé Tebboune qui a ajouté que la loi et la société civile « sont mes alliés dans ce combat dont la finalité est la construction d’une Algérie nouvelle. D’un Etat fort, de droit et de justice sociale, bâti sur le socle d’institutions propres, lesquelles constituent un rempart contre la tentation de marier l’argent à la politique. »
Tebboune qui a évoqué un « pacte pour une nouvelle république », a rappelé la nécessité de réviser certains textes qui ont facilité les dérives financières à grande échelle, dont le code des marchés ou l’arsenal juridique relatif aux transferts, par exemple.
Renvoyant, par ailleurs, à son fameux plan pour récupérer l’argent volé, Abdelmadjid Tebboune a ajouté : « J’ai la méthode, j’attends d’avoir davantage de données à ce propos. »