Il ne reste que l’institution militaire avec laquelle le mouvement
populaire peut mener des négociations, a déclaré le militant du combat démocratique, Djamel Zenati
lors de son passage au forum de Liberté ce lundi 18 mars.
« Il n’y a plus d’institutions avec lesquelles on peut négocier en
dehors de l’armée, d’autant plus que cette institution représente le
plus grand centre du pouvoir », a expliqué Djamel Zenati.
Pour lui, il n’est plus question que ladite institution se mêle à ce qui se
passe sur la scène politique. » Les représentants du mouvement
pourront discuter (avec l’armée) des
modalités concrètes et pratiques de la destruction du système. Ils peuvent
aussi négocier des délais avec cette institution », a signalé le
conférencier.
Il a précisé que l’institution militaire ne se réduit pas au Chef d’Etat-major
de l’armée nationale populaire, Ahmed Gaid Salah. » Je parle
de l’institution militaire et non de Gaid Salah, qui est complice de l’entêtement »
(du pouvoir), a souligné Zenati. Il a aussi noté que l’armée nationale a
su garder son patriotisme et qu’il faut savoir distinguer entre le pouvoir et
l’Etat.
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