Une dynamique haussière continue de caractériser le marché pétrolier. En effet, les prix du baril ont atteint de nouveaux sommets mercredi, la baisse des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis rendue publique mardi par l’API apportant de l’eau au moulin des investisseurs haussiers, avant les chiffres de l’EIA plus tard dans la journée.
Vers 09H35 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 74,15 dollars à Londres, en hausse de 0,22% par rapport à la clôture du mardi, indique le site Prix du baril.
A New York, le baril de WTI pour le mois de juillet gagnait dans le même temps 0,17%, à 72,24 dollars.
Le Brent ont touché mercredi en cours de séance asiatique de nouveaux records en plusieurs années, à 74,73 dollars et 72,83 dollars, une première depuis respectivement mai 2019 et octobre 2018.
La banque suisse UBS a d’ailleurs relevé mercredi son estimation de prix pour les deux principaux contrats en septembre, à 78 dollars et 75 dollars.
Ces nouveaux sommets s’expliquent par « une croissance de la demande supérieure à celle de l’offre, ce qui continuera au cours des prochains mois », affirme Stephen Brennock, analyste de PVM.
« La récente poussée est soutenue par les données de l’API », complète Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank, « et les données plus officielles de l’EIA aujourd’hui (mercredi) pourraient révéler une tendance similaire. »
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l’American Petroleum Institute (API), a en effet indiqué que les stocks de brut aux États-Unis avaient baissé de 8,5 millions de barils la semaine passée, un bon signal pour la demande.
Les investisseurs en attendent confirmation avec les données de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), jugées plus fiables, attendues plus tard dans la journée.
Selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg, ces stocks sont aussi attendus en baisse par l’EIA, de 2,5 millions de barils.