Le Chinois CSCEC reçoit une 3e mise en demeure pour avoir abandonné un chantier de cité universitaire à Annaba - Maghreb Emergent

Le Chinois CSCEC reçoit une 3e mise en demeure pour avoir abandonné un chantier de cité universitaire à Annaba

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Destinataire de deux mises en demeure, l’une en 2011 et l’autre en 2013, la China State Construction Engineering Corporation encourt le risque de résiliation de son contrat.

 

 

La China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) a reçu une troisième mise en demeure de la direction des Equipements publics de la wilaya de Annaba, et ce, pour avoir abandonné totalement le chantier de réalisation d’une cité universitaire de 3.000 lits extensibles à 6.000 lits à Sidi Achour, à l’ouest de la ville de Annaba.

Lancés en 2007, les travaux de construction de cette cité universitaire ont été délaissés par CSCEC après l’achèvement d’une première tranche de 1.500 lits, ce qui lui a valu une première mise en demeure en 2011 et une deuxième en 2013. Aujourd’hui, l’entreprise chinoise se trouve sous la menace de résiliation immédiate de son contrat dans le cas ou elle ne reprendrait pas le chantier.

L’énorme retard enregistré dans la réalisation du centre anti-cancer (CAC) semble être dû également, en grande partie, à CSCEC, à laquelle a été confié ce projet. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, qui était en visite de travail à Annaba en avril dernier, l’avait appelée à respecter ses engagements et à rattraper le retard accusé dans la réalisation de cette structure, retard qu’il a qualifié d'”intolérable”.

CSCEC a décroché d’autres  projets d’envergure en Algérie dont celui de la Grande mosquée d’Alger dont le coût prévisionnel total est estimé à 1,5 milliard de dollars. Il y a quelques jours, le 10 juin dernier, la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires d’Alger (SGSIA), a annoncé l’avoir présélectionné pour la réalisation d’un nouveau terminal passagers à l’aéroport d’Alger, dénommé “Aérogare Ouest”, dans sa phase 1.

Il est à rappeler qu’en 2009, CSCEC a été inscrite sur une liste noire de la Banque Mondiale pour cause de corruption et de fraude et ce pour une période de 6 ans “répressible de 2 ans pour bonne conduite”.

 

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