Le premier Conseil des ministres depuis la nomination de Ennadir Larbaoui à la tête du Gouvernement s’est tenu le mardi 14 novembre sous la supervision du président de la république, Abdelmadjid Tebboune.
Plusieurs directives ont été formulées par Abdelmadjid Tebboune à son nouveau Premier ministre pour « inciter les membres du Gouvernement à éviter de donner des promesses exagérées et loin des engagements envers le peuple algérien ». Il a été également question de « maintenir le soutien aux classes vulnérables et moyennes au centre des préoccupations du Gouvernement à travers la préservation du pouvoir d’achat ».
La question de « la corruption et la dilapidation des deniers publics et la consommation de budgets supplémentaires non-inscrits aux programmes définis », font aussi partie des sujets de premier ordre pour le Ennadir Larbaoui. Tebboune a même insisté sur « la nécessité d’intensifier la consultation entre les membres du Gouvernement sur les décisions ayant un impact sur les équilibres macro-financiers de l’Etat », et d’augmenter « la cadence de réalisation des programmes et d’engagements restants ».
Des projets ont été approuvés
En matière de transition numérique, le Conseil des ministres a approuvé le projet de réalisation d’un Data Center par l’entreprise chinoise « Huawei ». Un projet qui permettra d’augmenter les capacités de stockage locale en donnée numérique et permettra de réduire aussi la capacité de la bande passante internationale importée.
Le Conseil des ministres a approuvé, par ailleurs, trois projets. Il s’agit du projet de réalisation de la voie ferrée Tindouf-Béchar, avec le lancement immédiat des travaux. Ce projet sera réalisé, selon le communiqué, par l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), la société nationale COSIDER et l’entreprise chinoise CRCC.
Le projet d’approvisionnement de la wilaya de Béchar, en eau potable des villes, notamment pour les villes de Abadla et de Kenadsa a été aussi approuvé. Il a été question d’une révision à la hausse de la capacité d’épuration et de récupération des eaux usées a été montée à un objectif de 60% du volume produit.