Cette exploration aura lieu dans le périmètre de Timmisit, qui se situe dans le bassin d’Illizi et s’étale sur 2.730 km2. Elle devrait s’étaler jusqu’à 2017.
Le périmètre d’exploration et d’exploitation de Timmisit, dans la région Est, attribué au consortium Statoil/ Sigma et Shell, est bien de nature « non conventionnelle ». C’est ce qu’a affirmé à Maghreb Emergent une source de l’intérieur de la multinationale pétro-gazière norvégienne Statoil.
Ce périmètre, qui se situe dans le bassin d’Illizi et s’étale sur 2.730 km2, sera donc le premier chantier d’exploration et d’exploitation de gaz de schiste en Algérie. Il a été attribué au consortium néérlando-norvégien lors de la cérémonie d’ouverture des plis qui s’est tenue ce mardi 30 septembre, au siège de l’Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), et pendant laquelle quatre périmètres ont été attribués à trois consortiums.
Statoil (à travers sa filière Sigma), sera l’opérateur avec 30%, Shell sera l’investisseur avec 19%, et les 51% restant seront pour Sonatrach.
Les trois autres périmètres ont été remportés, respectivement, par, le consortium Dragon Oil et Enel (Tinhert Nord, dans la région Est), le même consortium pour la parcelle (Mesari Akabli, dans la région Ouest), et, enfin, le consortium Repsol et Shell pour la parcelle (Boughzoul dans la région nord).
La phase d’exploration prendra fin en 2017 selon Statoil
Lors de cette cérémonie, le président du comité de direction d’Alnaft, M. Sid Ali Betata, a affirmé, sans donner plus de précisions, que parmi les périmètres attribués ils y auraient des périmètres de nature non conventionnelle.
Le groupe norvégien, qui confirme cette information sur sa page web officielle, prévoit de terminer la première phase d’exploration en 2017. « Cette phase comprendra le forage de deux puits et l’acquisition sismique », selon Nick Maden, vice-président pour les activités d’exploration de Statoil dans l’hémisphère occidental, dans un communiqué publié sur cette même page.
L’Algérie a révisé sa loi relative aux hydrocarbures en mars 2013, autorisant notamment l’exploration et l’exploitation des énergies non conventionnelles. Lors de ce quatrième appel d’offres d’Alnaft, près de 50% des périmètres proposés étaient de nature non conventionnelle.