Le Digital African Summit s’est ouvert ce mardi 31 mai, au Centre international des conférences à Alger. Annoncé comme un grand événement qui réunira l’écosystème digital du continent, le Digital African Summit a été réduit, par la force des événements, à un rassemblement des acteurs du numérique algérien.
En dehors de l’exposition des entreprises, majoritairement algériennes et le village Startup, l’événement est marqué par une timide présence des délégations étrangers, « due principalement à l’absence et la cherté des vols vers l’Algérie », nous a expliqué un des organisateurs de l’événement.
Prenant la parole lors de l’ouverture de l’événement, le professeur Mohamed Belhocine, commissaire à l’éducation, à la science, à la technologie et à l’innovation de l’Union africaine (UA), a souligné l’importance de l’intégration africaine en terme de l’innovation numérique, surtout avec l’implication des universités et des opérateurs privés.
Pr Belhocine a rappelé à l’occasion que l’UA a appelé les Etats membres de consacrer au moins 1% de leur PIB à la recherche et développement ». Il a souligné que la mise en ouevre de la Zone de libre-échange continentale africaine permettra de tracer une stratégie inclusive et intégrée qui améliorera la qualité de vie des citoyens. Parmi les défis tracés, l’infrastructure numérique qui est entrain de faire des progrès dans le continent.
Pour sa part, Tadjeddine Bachir, Président du Groupement Algérien des Acteurs du Numérique (GAAN) a souligné que « l’Afrique d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier. Les enjeux d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier. Les ressources-mêmes pour lesquelles l’Afrique est enviée aujourd’hui, ne sont pas celles d’hier ».
L’avènement d’internet, des nouvelles technologies, du digital ou devrais-je dire, du numérique ont façonné un monde dans lequel nous avons tous la possibilité d’être « maîtres de notre destin, capitaines de notre âme », pour reprendre les vers du célèbre poème de chevet de Nelson Mandela.
De son coté, le Président du Conseil d’Administration de l’Union Postale Universelle (UPU), l’ivoirien Isaac Gnamba Yao, a expliqué l’importance des services postaux dans le développement numérique en Afrique. Il a assuré que ces service sont en grande mutation et gardent une grande place dans la stratégie de développement du secteur.