Le FFS entame des démarches pour une «Conférence de Consensus» en Algérie - Maghreb Emergent

Le FFS entame des démarches pour une «Conférence de Consensus» en Algérie

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Le Front des Forces Socialistes (FFS) a annoncé lundi dans un communiqué de presse, son intention de lancer une large concertation avec les acteurs et les partis politique algériens pour l’organisation d’une « Conférence de Consensus pour une issue démocratique et pacifique à la crise nationale ».

 Selon la déclaration signée par l’instance présidentielle du parti, des contacts seront engagés dans les prochains jours avec « les parties qui ont manifesté un intérêt pour une approche consensuelle des questions politiques, économiques, sociales, environnementales et culturelles qui se posent au pays ». Une initiative à laquelle le parti de Hocine Ait Ahmed avait déjà appelé il y a quelques semaines afin d’engager l’Algérie dans la voie d’une transition démocratique sans violence et « assurer l’unité, la cohésion et la souveraineté nationale dans un contexte international et régional sensible ».
Pour le FFS, la Conférence de Consensus sera « un cadre d’échange et de concertation ouvert à tous les participants : formations politiques, candidats à l’élection présidentielle, personnalités indépendantes, universitaires, animateurs et organisations sociales ».

Pas de préalable

Face à la grave crise de gouvernance économique et des dérives politiques du régime pour maintenir coûte que coûte le système rentier, le FFS estime que « sur certaines questions d’intérêt national, un consensus sur les politiques à mener est d’une importance vitale pour faire renaître la confiance, remettre le pays au travail et préserver l’avenir des générations futures ».
Pour le FFS, le but de cette initiative est de « parvenir à définir ensemble un certain nombre de règles permettant un meilleur fonctionnement de l’Etat et des institutions acceptées et respectées par tous » et s’accorder sur « les étapes, les instruments et les modalités pour mettre en place un système politique ouvert et édifier une république moderne à la fois, démocratique et sociale ».
Le parti de Ait Ahmed « ne pose aucun préalable pour la préparation de cette Conférence, « mais instruit par les expériences passées, il sera attentif à réunir les conditions de la réussite », conclut le communiqué.

 

 

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