Le gouvernement commence à prendre en charge les revendications socioprofessionnelles des greffiers de justice. C’est ce qu’à fait entendre jeudi, le ministre de la justice, garde des sceaux,Abderrachid Tabi à l’Assemblée populaire nationale.
Les greffiers qui ont entamé une grève d’une semaine, à partir du 4 janvier dernier, revendiquent la résolution de leur problèmes socioprofessionnels, à l’égard de « la révision de leur statut, l’amélioration de leurs conditions de travail et une augmentation salariale ». Des revendications que le ministère se dit prêt à prendre en charge.
Apparement, la protestation des greffiers a été entendu par le gouvernement. Répondant aux questions de deux députés sur les conditions socioprofessionnelles des greffiers et corps communs, lors d’une séance plénière de l’APN, consacrée aux questions orales,Abderrachid Tabi a précisé que les services de son département « s’attellent à la révision du statut promulgué en vertu du décret exécutif 08-409 du 24 décembre 2008, pour l’ouverture du recrutement aux titulaires de diplômes supérieurs, le reclassement des différents grades des corps des personnels du greffe, la création de postes supérieurs dans ce corps et l’enrichissement du volet lié aux droits et devoirs ».
Concernant le non-versement de la prime de recouvrement des amendes pénales, estimée à 7 %, M. Tabi l’a imputé au « manque de clarté du texte en question qui ne précise pas clairement les bénéficiaires de cette prime », soulignant que dès sa prise de fonctions à la tête du ministère, « il a été procédé à l’élaboration d’un projet de décret exécutif modifiant et complétant l’ancien décret exécutif dans le but de lever l’ambiguïté et de déterminer clairement les bénéficiaires de la prime, à savoir les greffiers et les corps communs, avec l’inclusion des contractuels ».
Le projet de décret est actuellement au niveau du gouvernement et devrait être approuvé dans les tous prochains jours, a affirmé le Garde des Sceaux.