Le groupe allemand Siemens a repris son activité « équipements médicaux » en Algérie, après l’avoir interrompue en 2008, a annoncé, mardi, son directeur général.
C’est ce qu’a déclaré, M.Farouk Benabdoun, responsable de la filiale algérienne de Siemens, lors d’une conférence de presse. Le groupe allemand a déjà installé un scanner de simulation, dédié à la radiothérapie au Centre Anti-Cancer de Sétif qui vient d’être inauguré. Ce projet permet d’offrir une solution complète pour les patients atteints du cancer.
« Le groupe avait interrompu cette activité pour se mieux se concentrer sur le secteur de l’énergie. Aujourd’hui, nous comptons fournir du matériel d’imagerie médicale ainsi qu’un système informatique pour la gestion des flux des patients, », a expliqué M. Benabdoun, qui était accompagné par André Bouffioux, responsable de Siemens Belgique.
Le groupe allemand Siemens est, pour rappel, leader mondial en imagerie médicale et en diagnostic de laboratoire. « En optimisant les processus cliniques et en couvrant une grande variété de pathologies, l’entreprise contribue à la qualité du diagnostic et des soins, tout en réduisant les coûts », a ajouté M. Benabdoun, qui affirme que le marché national renferme un « grand potentiel ».
Cependant, le responsable n’annonce aucun projet pour le moment en Algérie.
Un hub d’engineering en Algérie
Siemens Algérie et Belgique travaillent en étroite collaboration depuis de longue date pour le développement de leurs activités. Depuis novembre 2013 et l’annonce d’une nouvelle organisation du groupe Siemens, cette collaboration s’est accentuée structurelle. Cette nouvelle organisation s’est matérialisée par l’ouverture en Algérie, d’un des trois centres mondiaux d’engineering pour la division « Smart Grid ». « Ce centre d’engineering sera un hub et un centre de compétences du développement des activités de cette division sur – en première phase – les pays francophones de la région. Afin de renforcer la compétence des équipes, des échanges sont organisés entre l’Algérie et la Belgique. Plusieurs jeunes ingénieurs algériens sont d’ailleurs en formation intensive en Belgique. Un beau début », a déclaré André Bouffioux.
Collaboration avec les universités
Siemens participe aussi activement à la formation des jeunes et à leur insertion dans le monde du travail. L’entreprise a ainsi mis en place un Master en Automation, en partenariat avec le ministère algérien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et de l’Université des Sciences et des Technologies Houari Boumediene (USTHB). « Cette collaboration est un franc succès et Siemens travaille sur l’élargissement de ce programme à d’autres universités algériennes », a indiqué Farouk Benabdoun.
Dans la même optique, Siemens propose, depuis l’inauguration de son centre de formation « Sitrain » en 2013, des formations destinées au monde professionnel. Le « Sitrain » dispense des formations sur les automates programmables, les systèmes de supervision et les variateurs de vitesse. En 2014, lors d’un meeting international, « Sitrain Algérie » s’est classé meilleur centre de formation de Siemens en Afrique du Nord.
