Total et Téhéran ont signé un protocole d’accord pour la construction d’usines pétrochimiques, un partenariat qui pourrait conduire le groupe français à investir jusqu’à deux milliards de dollars en Iran (1,76 milliard d’euros), a déclaré mardi un responsable du secteur pétrolier iranien.
« Dans les dernières discussions, les deux parties sont parvenues à un accord pour la construction d’usines pétrochimiques capables de produire au total 2,2 millions de tonnes de produits pétrochimiques et de polymères par an », a déclaré le directeur de la National Petrochimical Company (NPC) iranienne, cité par l’agence de presse Shana.
« Nous pensons que Total investira de 1,5 à 2 milliards de dollars dans l’industrie pétrochimique iranienne si nous parvenons à un accord final », a ajouté Marzieh Shahdaei. Total et la National Petrochimical Company travaillent actuellement sur une étude approfondie d’un projet pétrochimique dont les chiffres, en particulier les dépenses d’équipements, doivent être peaufinés, a déclaré de son côté un porte-parole de Total.
Lundi, Total a signé un accord avec Téhéran en vue de développer la phase 11 de South Pars, le plus grand gisement de gaz naturel au monde, dans le cadre d’un projet estimé dans sa première étape à quelque deux milliards de dollars.
D’une durée de 20 ans, ce projet, dont le coût total pourrait atteindre 4,8 milliards de dollars, avait fait l’objet d’un protocole d’accord en novembre 2016 entre le groupe pétrolier français et NIOC, la compagnie nationale iranienne.