En Afrique, 16% du commerce se fait entre les pays du continent. Un taux faible comparé avec celui de l’Europe qui tourne autour des 70%.
Le Maroc a adopté jeudi le projet de loi portant ratification de l’Accord de création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), signé le 21 mars 2018 au Rwanda, a annoncé le Porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Khalfi.
Signé en Conseil de gouvernement, cet accord vise à faciliter l’intégration entre les marchés africains, tout en considérant que les zones des communautés économiques régionales demeurent les piliers de l’accord établissant la ZLECAF, a-t-il indiqué.
Selon le porte-parole du gouvernement, le Conseil a réitéré la même explication présentée par le Royaume lors de la signature de cet accord établissant la ZLECAF, selon laquelle « la signature par le Royaume du Maroc de l’accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine, le 21 mars 2018 à Kigali, ne peut en aucun cas être comprise ou interprétée comme une reconnaissance d’un fait, d’une réalité, d’une situation ou d’une entité non reconnue par le Royaume susceptible de porter atteinte à son intégrité territoriale ou à son unité nationale ».
En Afrique, 16% du commerce se fait entre pays du continent. C’est faible comparé à l’Europe où 70% du commerce est réalisé entre les Etats membres de l’Union européenne. Et c’est justement l’objectif ultime de la Zone africaine de libre-échange est de dynamiser ce commerce intra-africain.
Pour rappel, le projet de création de Zone de libre-échange
continentale doit regrouper la zone tripartite de libre-échange, qui doit
inclure le marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la
Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la communauté de développement d’Afrique
australe (SADC), avec d’autre part la communauté économique des États de
l’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe et la communauté des États sahélo-sahariens.