La stabilité des postes ministériels au sein de l’exécutif est devenu problématique dans le gouvernement Benabderrahmane. Dans la soirée du mardi 20 juin à 23h, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin aux fonctions du ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a indiqué un communiqué de la Présidence.
« Après consultation du Premier ministre, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a mis fin aux fonctions du ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani et a chargé la Secrétaire générale du ministère, d’assurer l’intérim », précise le communiqué.
Ce n’est pas l’habitude des hautes autorités du pays d’expliquer ou informer en détail sur les limogeages des ministres ou des hauts responsables. Souvent, des courts communiqués publiés sur les réseaux sociaux.
Néanmoins, le limogeage surprise du ministre Bouslimani laisse entendre qu’il est en lien avec une fausse information sensible, sur une présumée « injonction envoyée à l’ambassadeur émirati en Algérie », publié, hier soir, dans le site internet de la chaine de télévision privée EnnaharTV. Une information démentie ensuite par le ministère des Affaires étrangères.