Selon le quotidien El Bilad, le président de la Fédération algérienne de football s’est plaint samedi des déclarations El Hadi Ould Ali qui exigeait « des explications aux pouvoirs publics sur l’élimination précoce et humiliante » des Verts de la CAN 2017.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal aurait convoqué le 5 février 2017 le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, suite aux déclarations de ce dernier à propos de Mohamed Raouraoua.
Selon le quotidien El Bilad, le président de la Fédération algérienne de football s’est plaint samedi des déclarations du ministre des Sports, qui exigeait « des explications aux pouvoirs publics sur l’élimination précoce et humiliante » des Verts de la CAN 2017.
El Hadi Ould Ali avait même insinué que le président de la CAF devrait démissionner après cet échec.
Abdelmalek Sellal aurait ainsi convoqué par la suite M. Ould Ali, exigeant des explications sur ses interventions.
Samedi à Alger, le ministre justifiait son « ingérence » par les « moyens investis par l’Etat ». “En tant que ministre, je dois présenter le bilan de la participation algérienne au Premier ministre et au président de la République. C’est inadmissible de dire que l’Etat n’a pas mis les moyens nécessaires lors des trois dernières années pour une meilleure prise en charge de la sélection algérienne et du football algérien”, a-t-il dit.
En exigeant publiquement la démission de Mohamed Raouraoua, l’actuel ministre des Sports commet une faute d’ingérence qui peut, selon les règles de la FIFA mener jusqu’à la suspension de l’Algérie de compétition internationale.
Cette affaire rappelle le bras de fer perdu en 2006 par l’ancien ministre de la Jeunesse et des sports Yahia Guidoum qui avait tenté de mettre au pas la FAF.
La FIFA est alors intervenue énergiquement pour rappeler que les fédérations de football sont souveraines.