Le mouvement Mouwatana, dont les membres ont invité le président de la République à renoncer à un cinquième mandat, a publié aujourd’hui un communiqué de presse pour présenter sa charte de valeurs et de principes fondamentaux.
Ladite charte définit les 14 valeurs et principes qui guident l’action du mouvement. D’après le communiqué, le mouvement « est ouvert à l’ensemble des citoyens algériens ainsi qu’aux partis politiques, associations ou syndicats qui le souhaitent et qui paraphent cette charte ».
Il est notamment indiqué que Mouwatana agira en faveur des principes et des valeurs suivants ; la protection de la souveraineté nationale, de l’unité de la Nation, de l’intégrité du territoire et du caractère républicain de l’Etat Algérien. Le respect des valeurs démocratiques, du pluralisme politique et de l’alternance au pouvoir. Le respect des fondements de l’Etat de droit par la séparation et l’équilibre des pouvoirs, et l’impartialité des institutions de l’état et de l’administration.
Le Mouwatana a insisté sur sa charte sur le respect des libertés individuelles et collectives, en particulier la liberté d’association et la liberté d’exercice de l’action politique et syndicale. Le non recours à la violence, dans toutes ses formes, dans la pratique politique et le respect des droits humains. La liberté d’expression et d’information, la liberté de conscience, l’égalité de tous les algériens devant la loi, sans aucune distinction, de sexe ou de culte, ainsi que la reconnaissance de la diversité humaine et culturelle de l’Algérie, en tant que richesse qu’il convient de protéger.
Enfin, le mouvement a mis l’accent sur, la non utilisation d’une spécificité liée à cette diversité, à des fins politiques tout en s’attardant sur la nécessité sur la non utilisation de la religion, à des fins politiques. Le respect de la propriété privée et le respect de la sphère privée.
« Ce mouvement, créé en vertu de la volonté de ses membres initiateurs, cosignataires du communiqué du 10 juin 2018, s’est fixé comme objectif la contribution à un changement du système de gouvernance par la mise en place d’un Etat de droit par des voies démocratiques avec l’épanouissement de la citoyenneté », poursuit le communiqué.
Rappelons que les 14 fondateurs, essentiellement des figures de l’opposition et de la société civile, ont décidé de se doter d’un espace de concertation et d’initiatives pratiques, dénommé “citoyenneté-démocratie” (Mouwatana), le mois de juin dernier, à Alger.