Les cours du pétrole accusent un recul qui les met au plus bas de l’année, une tendance à la baisse devenue marquée depuis deux semaines en raison d’une offre qui reste toujours forte.
Jeudi, le prix du baril de « light sweet crude » (WTI) a cédé 2,30 dollars à 45,52 dollars à New York sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex), un niveau auquel il n’avait plus fini depuis novembre.
La tendance a été accentuée vendredi matin en Asie où les cours ont perdu plus de 2,5%.Vers 04H30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en juin, reculait de 1,33 dollar, soit 2,92% à 44,19 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en juin, cédait 1,28 dollar, soit 2,65% à 47,10 dollars. La déprime des cours est alimentée par la hausse de la production aux Etats-Unis, au Nigeria et en Libye alors que la prolongation de la baisse de la production décidée par l’Opep et d’autres producteurs reste incertaine.
L’accord entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et plusieurs autres pays producteurs comme la Russie couvre la période allant jusqu’à la mi-mai. Sa prolongation doit être confirmée lors d’une rencontre de l’OPEP le 25 mai prochain.
Pour les analystes, la production nigériane et libyenne et celle des schistes américains a totalement effacé l’effet de l’accord de baisse de production de l’Opep et ses partenaires.