Les prix du pétrole étaient en légère baisse vendredi, le marché attendant le résultat des négociations de l’Opep+ suspendues jeudi faute de consensus et qui reprendront par visioconférence à 13h00 GMT (15h00 à Paris et à Vienne, siège du cartel).
Vers 10h40 GMT (12h40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 75,67 dollars à Londres, en baisse de 0,22% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI pour le même mois perdait 0,16%, à 75,11 dollars.
Les deux cours de référence ont atteint jeudi de nouveaux plus hauts: le Brent et le WTI ont touché 76,74 dollars et 76,22 dollars, une première depuis le mois d’octobre 2018.
Ces nouveaux sommets ont été portés par «les rumeurs selon lesquelles l’alliance» de l’Opep+ «était sur le point de se mettre d’accord sur une augmentation de l’offre d’environ 2 millions de barils par jour entre août et décembre», explique Stephen Brennock, analyste de PVM.
Cette stratégie s’inscrirait dans la continuité de la politique du cartel composé des treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs dix alliés via l’accord Opep+.
Depuis le mois de mai, les producteurs rouvrent petit à petit le robinet d’or noir après l’avoir vigoureusement serré au début de la pandémie face à une demande moribonde.
«Mais les prix ont reculé après le report des négociations d’une journée», continue M. Brennock, «des sources proches du groupe laissant filtrer une résistance des Émirats arabes unis» empêchant un accord.
Selon plusieurs analystes, Abou Dhabi chercherait à revoir à la hausse son volume de production de référence sur lequel est basé son quota, une modification qui lui permettrait de limiter sa coupe.