Les cours du pétrole ont terminé en hausse jeudi à New York, les chiffres mitigés des stocks aux Etats-Unis n’emportant pas l’optimisme lié à la mise en place de réductions de production.
Le prix du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut a pris 50 cents à 53,76 dollars le baril sur le contrat pour livraison en février au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les réserves de pétrole brut ont nettement baissé la semaine dernière aux Etats-Unis mais celles d’essence et de produits distillés (fioul, gazole, …) ont fortement augmenté, selon les chiffres hebdomadaires du Départment américain de l’Energie (DoE) publiés jeudi.
« On a eu des réactions mitigées à des stocks mitigés », a résumé John Kilduff de Again Capital.
Le baril de brut est passé dans le rouge en séance après la publication du rapport du DoE avant de repartir en hausse.
Dans ce contexte, le marché a continué de profiter des signes encourageants envoyés par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés pour se conformer à leur promesse de réduire leur production à partir du mois de janvier.
« L’Arabie saoudite augmente ses prix et discute avec ses clients de volumes plus faibles en février », a indiqué Tim Evans de Citi dans une note.
L’Arabie saoudite, premier producteur du cartel, avait été un promoteur majeur de l’accord finalisé fin novembre visant à réduire la production de l’Opep pour faire remonter les cours.
De son côté l’Irak, également membre de l’Opep, a annoncé jeudi avoir réduit sa production conformément à cet accord.
Plus globalement, les membres de l’Opep ont, selon plusieurs études, diminué leur production en décembre, ce qui était vu comme de bon augure pour l’application de l’accord de réduction de l’offre.
La production totale des pays membres du cartel a baissé de 310.000 barils par jour au cours du dernier mois de l’année 2016, a ainsi indiqué l’agence Bloomberg News jeudi.