Les cours du pétrole ont terminé inchangés la semaine sur un léger rebond, après trois baisses hebdomadaires de suite.
Le contrat sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné un cent, soit 0,02% vendredi, à 47,84 dollars le baril. Le Brent a clôturé sur une hausse de sept cents (+0,14%) à 50,84 dollars. Sur l’ensemble de la semaine, le WTI et le Brent ont tous deux progressé de plus de 3%, les deux cours de référence de l’or noir interrompant ainsi une série de trois baisses hebdomadaires de suite.
Ils ont surtout été dopés par l’annonce, mercredi, de la plus forte baisse des stocks américains enregistrée depuis le début de l’année et par la perspective de voir l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ainsi que des pays extérieurs au cartel – dont la Russie mais pas les Etats-Unis – prolonger leur accord de réduction de la production au-delà du mois de juin.
« Les acteurs de marché tentent de faire la part des choses entre l’accord de réduction de la production et la hausse de la production ailleurs », a déclaré Andrew Lipow, président de la Lipow Oil Associates. Les pays de l’Opep et les autres pays producteurs engagés dans l’accord de réduction de la production se réunissent le 25 mai pour déterminer s’ils prolongent cet accord.
Par ailleurs, les forages en activité aux Etats-Unis ont augmenté pour la dix-septième semaine d’affilée. Leur nombre a atteint, selon le groupe de services pétroliers américain Baker Hughes, 712 puits, soit un pic depuis avril 2015.
Cette croissance du nombre de forages a engendré une augmentation de la production de brut américaine. Cette dernière a bondi de plus de 10% depuis la mi-2016 pour atteindre plus de 9,3 millions de barils, soit des niveaux proches des premiers producteurs que sont la Russie et l’Arabie saoudite.