Les prix du pétrole reprennent leur tendance haussière ce vendredi 17 juin, quand ceux du gaz poursuivaient leur envol, appuyés par les baisses d’approvisionnement du géant russe Gazprom vers l’Europe.
En effet, à l’ouverture des marchés, ce vendredi, le baril de Brent pour les livraisons en août prochain ont enregistré une hausse de 0,75% pour se stabiliser à 120,71 dollars. Quant au WTI américain, il a enregistré une hausse de 0,85% et atteint les 118,59 dollars, pour des livraisons en juillet prochain.
Après avoir atteint un prix historique mercredi avec 130 dollars le baril, le Saharan Blend Algérien reculé ce vendredi avec plus de 3% pour se stabiliser à 122,21 dollars.
Les craintes de destruction de la demande induites par la remontée inédites des taux directeurs par la Réserve fédérale américaine (Fed) semblent dissipées pour le moment.
« Dans l’ensemble, compte tenu des contraintes d’approvisionnement persistantes et du resserrement des conditions de marché, l’environnement favorable aux prix du pétrole devrait persister jusqu’en 2023 », estime Han Tan, analyste chez Exinity.
Le gaz toujours en hausse
Les prix du gaz reprenaient quant à eux leur envolée vendredi, galvanisés par le géant russe Gazprom qui ne cesse de baisser ses livraisons à l’Europe dans le contexte de l’offensive russe en Ukraine et des sanctions occidentales contre Moscou. Le groupe russe ne livrera que 50% du gaz demandé vendredi par l’Italien Eni.
Le gestionnaire du réseau français de transport de gaz GRTgaz a également annoncé vendredi ne plus recevoir de gaz russe par gazoduc depuis le 15 juin, avec « l’interruption du flux physique entre la France et l’Allemagne ».
Avec Agences