La batterie de mesures prises par le gouvernement pour stabiliser les prix du poulet et éviter les hausses vertigineuses à l’occasion du mois sacré du Ramadhan n’ont pas donné les résultats escomptés.
Les prix du poulet affichés ce premier jour du Ramadhan aussi bien par les aviculteurs que par les bouchers, témoignent de l’inefficacité des solutions appliquées par le gouvernement pour lutter contre la flambée des prix des viandes blanches à l’occasion du mois sacré de Ramadhan.
En gros, les prix du poulet vivant se négocient ce lundi matin, entre 380 DA et 410 DA le Kg. Pour le détail, poulet vivant est cédé entre 420 Da et 450 DA.
Dans les boucheries, le poulet vide déplumé est affiché entre 540 DA et 600 DA le Kg. Les prix varient, selon les régions.
L’importation du poulet congé du Brésil, la baisse des prix des aliments, la libération des importations des poussins du poulet d’Espagne et l’ouverture des points de vente du poulet par l’entreprise publique ONAB n’ont pas permis d’éviter la hausse des prix.
Cette situation s’explique par l’anarchie qui règne dans le secteur de l’aviculture. L’activité échappe totalement au contrôle des services de l’Etat, explique un aviculteur. A ce facteur s’ajoute le déséquilibre entre l’offre et la demande, provoqué par la crise de Covid-19. D’après lui, la filiale ne s’est pas encore remise de cette crise.