Le président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), Athmane Mazouz, s’est exprimé sur les positions de son parti concernant les prochaines élections présidentielles, lors de la célébration, hier, du 35e anniversaire du RCD.
« L’appel à la résistance, c’est le RCD, l’appel à la résistance, c’est nous ! », a déclaré Athmane Mazouz avec fermeté. Le président du RCD a réaffirmé la fidélité du parti à ses principes, mettant en exergue son parcours, sa lutte, et la constance de ses positions en faveur des causes justes. « Le parti contribue activement à la défense des libertés politiques en refusant de négocier les conditions de l’exercice de la pratique politique », a-t-il indiqué.
Athmane Mazouz a exprimé son espoir d’éviter une « comédie burlesque » et un « simulacre d’élection » qui nuiraient, selon lui, à l’image de l’Algérie : « Dans moins d’une année, l’Algérie connaitra une élection présidentielle, et j’espère qu’on évitera à la nation de vivre une autre comédie burlesque par un simulacre d’élection qui ne sera qu’une énième agression politique, qui fragilisera et dégradera l’image de notre pays en interne, sur la scène régionale et internationale », a-t-il indiqué.
Évoquant les agitations internes, qu’il a qualifiées d' »opportunisme autour de la rente », Athmane Mazouz a averti que cela ne ferait que fragiliser le front interne et compromettre la souveraineté populaire : « Le front interne agité comme un drapeau par une grande partie d’opportunistes, qui gravitent autour de la rente, n’en sera que plus fragilisé par un viol flagrant de la souveraineté populaire. Il va falloir impérativement éviter ce scénario à la nation », a-t-il ajouté.
Pour Athmane Mazouz, le RCD ne peut envisager « un nouveau départ pour le pays sans la libération des détenus politiques et d’opinion, l’arrêt de la folie répressive et l’amorce d’un débat sur le devenir du pays incluant des mesures d’apaisement pour soulager le quotidien des Algériennes et des Algériens ».