Le prix de l’or a atteint un sommet historique dans les marchés mondiaux et aux États unis. Il est passé ce lundi 4 décembre, au-dessus de la barre des 2 100 USD l’once.
Si cette barre historique a été franchie, c’est en partie renforcé par le discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, formulé vendredi, qui a donné un optimisme aux traders dans le fait que la banque centrale américaine pourrait réduire les taux d’intérêt au début de l’année prochaine.
La baisse des taux d’intérêt (ou la perspective d’une baisse des taux d’intérêts) renforce l’attrait des actifs comme l’or, qui n’offrent aucun rendement. En outre, si la Fed venait à inverser son cycle de resserrement monétaire, comme le parie le marché, le dollar en serait affaibli. Or la relique barbare est libellée en dollar. Cela rend l’or plus attractif pour les acheteurs internationaux qui paient en devises.
L’autre raison de cette flambée, expliquée par les analystes, c’est la ruée des Banques centrales sur le métal sain. En 2023, aux yeux des banques centrales, l’or est redevenu une arme de géopolitique. Leur demande en métal jaune n’a jamais été aussi forte depuis 1967. Elle est particulièrement forte dans les pays émergents, pour qui cela est devenu une souveraineté financière.
Pour les autres métaux, l’argent au comptant a augmenté de 0,1% à 25,45 USD l’once, le palladium a baissé de 0,4% à 929,93 USD l’once et le platine a baissé de 0,1% à 999,35 USD.
M.E / Avec agences