Les cours de l’or noir continuent de faire l’objet de fluctuations multiples depuis le mois de juillet, dictées à la fois par la situation des stocks américains, l’évolution de la demande mondiale sous l’impulsion de la pandémie Covid-19 et particulièrement en Chine, ainsi que l’influence de l’administration US sur les décisions des cartels Opep/Opep+.
Mais en Algérie, les cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, ont progressé de 3,03 dollars en juillet dernier, soutenus notamment par les perspectives de reprise de la demande pétrolière, a indiqué l’Opep, dans son dernier rapport mensuel publié jeudi. Il s’agit du niveau le plus élevé depuis octobre 2018 pour le panier du cartel des producteurs.
La moyenne mensuelle des prix du brut algérien est passée de 72,31 dollars/baril en juin dernier à 75,34 dollars en juillet, soit une hausse 4,2%, selon la même source.
La hausse du Sahara Blend intervient dans un contexte d’augmentation des prix de brut au marché mondial en juillet , »alors que les fondamentaux du marché physique et la baisse des stocks de pétrole ont continué de soutenir les prix du pétrole ».
Le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs.
Ainsi, le prix moyen du panier de l’Opep (ORB) a augmenté de 1,64 dollars (+2,3%) par rapport au mois de juin, pour s’établir à 73,53 dollars/baril en juillet.
L’Algérie a produit 915 000 barils par jour en juillet !
Depuis le début de l’année, l’ORB était en hausse de 25,43 dollars (+63,8 % par rapport à la même période l’an dernier), pour une moyenne de 65,27 dollars/baril, selon le rapport de l’Organisation.
L’Opep indique, par ailleurs, que la production de l’Algérie en juillet avait atteint 915.000 barils par jour (Mbj), soit une hausse de 14.000 barils par rapport la production moyenne de juin (901.000 Mbj).
Pour leur part, les pays de l’Opep ont produit 26,657 Mbj en juillet, contre 26,020 Mbj en juin, en hausse de 637.000 baril/jour, selon des sources secondaires.
Quant à la demande mondiale de pétrole, elle devrait, selon l’Opep encore augmenter de 3,3 Mbj en glissement annuel, inchangé par rapport à l’évaluation du mois dernier.
« La demande mondiale globale de pétrole devrait dépasser le seuil des 100 Mbj au 2eme semestre de 2022 et atteindre 99,9 Mbj en moyenne sur l’ensemble de 2022 », selon les prévisions de l’Organisation.
Avec APS