Les prix du pétrole se reprenaient ce mercredi 6 juillet après la chute des cours de la veille. Face à la demande grandissante, les inquiétudes quant aux baisses d’approvisionnements font craindre une instabilité généralisée du marché. Le pétrole se ressaisit, l’offre de brut restant limitée
En effet, ce mercredi matin, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre prochain, a enregistré une augmentation de 1,38% et atteint 104,19 dollars. Le brut américain, WTI, pour livraison en août, montait quant à lui de 0,81% et a atteint les 100,31 dollars.
Le Saharan Blend algérien, garde sa forme par rapport au brut de la mer du Nord. Malgré le recule, ce mercredi, de 3,39% par rapport à la veille, l’or noir algérien est coté à 117 dollars pour des livraisons en août prochain.
À noter, les deux références du brut, le Brent de la mer du Nord et le WTI américain, ont connu mardi leur plus forte baisse quotidienne depuis mars, lorsque les cours s’étaient envolés avec l’annonce d’un embargo américain sur le pétrole russe, avant de plonger quelques jours plus tard.
« Outre le pessimisme croissant concernant l’avenir de l’économie, les prix du pétrole ont également été affectés par la résurgence du dollar », affirme Stephen Brennock, de PVM Energy.
Le Dollar index, qui compare la devise américaine à d’autres grandes monnaies, a atteint mercredi 106,79 points, un plus haut depuis 20 ans.
Or, une appréciation marquée du billet vert pèse sur l’or noir, puisqu’il affaiblit le pouvoir d’achat des investisseurs utilisant d’autres devises.
Avec Agences