Le procès de Kaddour Chouicha, les journalistes Djamila Loukil et Said Boudour, ainsi que douze autres personnes est reporté à la prochaine session criminelle.
Poursuivis pour « enrôlement dans une organisation terroriste ou subversive active à l’étranger ou en Algérie » et « des publications susceptibles de nuire à l’intérêt national », le syndicaliste et défenseur des droits humains Kaddour Chouicha, son épouse la journaliste Djamila Loukil, le journaliste Said Boudour et douze autres personnes, devaient comparaitre ce jeudi 15 juin, au tribunal criminel de Dar El Beida à Alger.
Leur procès a été reporté à la prochaine session criminelle, qui s’ouvre en septembre 2023, à la demande des avocats de la défense. Ces derniers ont également demandé la liberté provisoire pour les personnes détenues dans ce dossier, ainsi que la levée des contrôles judiciaires qui pèsent sur d’autres inculpés.
Il est à noter que, dans ce dossier, quatre personnes sont en détention provisoire et trois sous contrôle judiciaire depuis plus de deux ans, dont le journaliste Said Boudour. Mais la demande de la défense a été rejetée.