En matière de montage et d’importation de véhicules, c’est le clair obscur qui prédomine au ministère de l’Industrie, seule chapelle capable de prédire l’avenir de ce secteur en Algérie.
En effet, le nouveau ministre Mohamed Bacha, de par les dernières décisions qu’il a prises, ouvre, désormais, le champ des possibles. Aux dernières nouvelles, Mohamed Bacha a entrepris le démontage de toute l’architecture échafaudée par son prédécesseur, Ferhat Ait Ali Braham, notamment l’annulation des agréments provisoires délivrés par Ait Ali.
D’aucuns n’écartent d’ailleurs pas le retour de l’activité de montage automobile suspendue suite à l’emprisonnement des anciens opérateurs. C’est du moins ce que rapporte notre confrère en ligne TSA qui cite une source proche du dossier.
Mieux, c’est l’ombre même des oligarques emprisonnés qui semble planer sur l’univers automobile algérien. En effet, ces nouvelles orientations affichées par Mohamed Bacha, sont calées sur un cahier des charges, dont « la mouture actuelle, peut permettre à certains oligarques condamnés par la justice de revenir à l’activité de l’importation et de la distribution automobile par le biais de nouvelles sociétés et postuler à l’obtention de l’agrément », rappelle Mourad Saadi, Directeur de l’Argus Algérie et Directeur de publication de Carvision.dz, qui cite des professionnels de la distribution automobile.
Finalement, Mohamed Bacha devra apporter des réponses. Il est attendu sur le fameux document, qu’est le cahier des charges, notamment dans son volet importation et distribution automobile.