Le projet d’ouverture du capital de deux publiques et leur introduction dans la bourse d’Alger refait surface. Cette fois-ci, c’est inscrit parmi les plans de la politique générale du gouvernement.
Le Premier ministre, et ancien ministre des Finances, Aïmene Benabderrahamane, exprimé, en décembre 2020, son souhait à introduire en Bourse une partie du capital de deux banques publiques au courant de l’année 2021. Un projet qui est resté dans les terroirs du gouvernement et ne s’est pas réalisé. D’ailleurs, en dehors des cinq entreprises cotées la place boursière d’Alger (EGH EL Ourassi, Alliance Assurance, Biopharm, Saidal et récemment OIM Invest), aucune entreprises n’a été introduite.
Le gouvernement, dans le document de sa politique générale, dont nous détenons une copie, « des préparations sont en cours pour introduire deux banques (publiques) à la bourse », sans évoquer leur identité.
Le document explique que c’est le but de « la participation de la bourse à renforcer l’épargne et soutenir le financement de l’économie ».
Pour rappelle, dans son article 157, la LF 2022 a levé un verrou qui figurait dans la loi sur la monnaie et le crédit et qui permet désormais l’introduction en bourse d’une banque ou d’un établissement financier sans l’accord préalable du Gouverneur de la Banque d’Algérie. « Nous considérons cette mesure comme un coup de starter, un signal fort, de la part des autorités pour encourager toutes les entreprises à venir en Bourse », a indiqué le DG de la Bourse.