Les cinq premières places au niveau africain dans le domaine du raccordement à l’électricité sont occupées par Maurice, la Tunisie, le Maroc, le Rwanda et la Namibie.
L’Algérie occupe la 12e place au niveau africain en matière de raccordement à l’électricité. Ce classement place l’Algérie loin derrière la Tunisie et le Maroc, qui occupent respectivement la deuxième et troisième place, selon le classement Doing Business 2019 du Groupe de la Banque mondiale, rendu public le 31 octobre dernier.
Ce classement est établi selon l’un des 11 indicateurs qui permettent à la Banque mondiale de classer les pays en fonction du climat des affaires à l’intérieur de leurs frontières nationales.
Les cinq premières places au niveau africain dans le domaine du raccordement à l’électricité, sont occupées par Maurice, la Tunisie, le Maroc, le Rwanda et la Namibie.
Ces pays occupent respectivement les 34e, 51e, 59e, 68e et 71e rangs au niveau mondial dans le domaine. L’Algérie occupe, quant à elle, la 106e place.
Le classement de la Banque mondiale indique qu’à Maurice, il faut en moyenne 81 jours et 3 procédures pour obtenir le raccordement au réseau électrique, 65 jours et 4 procédures en Tunisie, 44 jours et 5 procédures au Maroc, 30 jours et 4 procédures au Rwanda et 37 jours et 6 procédures en Namibie.
En Algérie, pour obtenir le raccordement au réseau électrique, il faut une moyenne de 93 jours et 5 procédures, selon la même source.
Quant à la Libye et la Mauritanie, elles sont classées respectivement aux 24e et 28e rangs au niveau africain, et 136e et 151e au niveau mondial.
En tête du classement, sur le plan international, on retrouve les Emirats arabes unis à la première place, avec 10 jours et 2 procédures, suivis de la République de Corée, avec 13 jours et 03 procédures, Hong-Kong, 3e avec 24 jours et 3 procédures, Malaisie 4e avec 24 jours et 3 procédures et la 5e place l’Allemagne avec 28 jours et 3 procédures.
Pour rappel, l’indicateur du raccordement à l’électricité fait partie des 11 domaines sur lesquels porte l’indice Doing Business, établi régulièrement depuis 2003, pour présenter les réformes engagées dans différents pays, au nombre de 190 aujourd’hui, pour faciliter la pratique des affaires à l’intérieur de leurs frontières.