La première édition du salon Salon de l’e-commerce et des services en ligne (ECSEL), a ouvert ses portes au public, ce mardi 20 septembre, au Palais des expositions (SAFEX) à Alger. Un salon qui a attiré, dès sa première journée, plusieurs centaines de personnes.
En effet, la première édition du ECSEL a vu la participation de plus de 60 entreprises, PME, Startup, banques et organismes publics, a fixé comme objectif, selon ses organisateurs, la création d’une synergie dans tout l’écosystème de l’e-commerce et fédérer autour ses différents acteurs.
Dès l’ouverture des portes du pavillon G, une foule énorme a occupé les espaces et les différents stands des exposants. Une image qu’on voit habituellement lors de la Foire internationale d’Alger, le Salon international du livre ou encore les foires ou salons où les expositions tournent autour des produits de large consommation.
Dans les deux étages qui abritent le salon, on trouve une multitude de services du monde de l’e-commerce et des services en ligne. Plateforme de vente en ligne, plateforme de livraison, développeurs de plateformes, hébergeurs web, intégrateurs de paiement en ligne ainsi que tout ce qui touche aux services en ligne. Toutefois, on a constaté une présence remarquable des entreprises de livraison, telle que Nord Ouest express, Zimou Express, EMS Express… une dominance qui a attiré l’attention des e-commerçants et les porteurs de projets.
Une activité en vogue
L’e-commerce est devenu au fil du temps une alternative d’entrée de ressources financière pour beaucoup de jeunes, au moment où le chômage frappe fort cette frange active de la société. D’autre part, les étudiants semblent être conquis par cette activité, vu que le travail des étudiants à mi-temps n’est chose facile en Algérie.
C’est le cas de Islam et Amine, deux jeunes étudiants en génie mécanique, venu spécialement au salon pour s’informer auprès exposants. Leur objectif est de » se lancer prochainement dans la vente en ligne, à travers les réseaux sociaux, Facebook et Instagram ». Les deux étudiants pensent que « l’e-commerce est la seule solution qui reste pour gagner de l’argent et être autonome financièrement ».
De leur côté, Kheireddine et Seifeddine, deux étudiants en management, venus de Blida, spécialement pour le salon de l’e-commerce et des services en ligne, pour faire du réseautage et s’inspirer des expériences des entreprises qui exposent au salon et ensuite « lancer leur propre projet en commerce électronique ».
« On est ici pour avoir des idées claires sur commerce en ligne, que ce soit dans le stockage, la livraison ou vente de produits ». Pour eux, l’e-commerce c’est ce qu’il y a de mieux en Algérie et ça marche très bien. Il suffit juste de savoir gérer son entreprise et les gains seront garantis ».
Une grande partie des personnes, étudiants, curieux et commerçant en ligne, ont souligné que la réglementation actuelle qui régi l’e-commerce en Algérie, n’est pas claire, mais surtout fortement taxée. Il parlent de la loi 18-05 de 2018, qui nécessite, selon les acteurs eux « une actualisation et apporter plus d’avantages incitatifs, comme se fait dans beaucoup de pays dans le monde ».
Donc, pour la plupart d’entre eux, ils préfèrent profiter des outils du commerce en ligne qu’offre les réseaux sociaux (facebook, Instagram …) pour gérer leur activité et éviter ainsi toute traçabilité sur leurs gains.
Selon le CNRC, le nombre d’opérateurs activant dans l’e-commerce inscrits au niveau du Centre national du registre de commerce (CNRC) a atteint près de 2.500 jusqu’au mois de juillet dernier.