Selon une note de conjoncture du Haut commissariat au Plan (HCP), il est passé de 10,2% au 1er trimestre 2014 à 9,9% au 1er trimestre 2015, avec un volume global de 1,57 million de personnes sans travail.
Selon une note de conjoncture du Haut commissariat au Plan (HCP), le taux de chômage au Maroc est passé de 10,2% au 1er trimestre 2014 à 9,9% au 1er trimestre 2015, avec un volume global de 1,57 million de personnes sans travail.
En milieu urbain, le taux de chômage n’a pas sensiblement varié, passant de 14,6% à 14,3% entre les deux périodes, tandis qu’il est passé de 5,1% à 4,7% en milieu rural.
Le HCP relève que le taux de sous-emploi s’est accru au Maroc de 0,4%, passant de 9,5% à 9,9% au niveau national (9,1% à 9,3% en milieu urbain et 9,9% à 10,5% en milieu rural).
Par ailleurs, la population active âgée de 15 ans et plus a baissé entre le 1er trimestre 2014 et le 1er trimestre 2015 de 0,1% à 11.670.000 personnes.
27.000 emplois ont été créés entre le 1er trimestre 2014 et le 1er trimestre de 2015. Il y a eu création de 45.000 postes de travail en milieu urbain et suppression de 18.000 en milieu rural, selon la note de conjoncture du HCP qui indique que c’est le secteur de ’agriculture, forêt et pêche, qui a bénéficié de cette hausse avec 14.000 emplois créés, suivi par l’industrie (l’artisanat compris) avec 9.000 emplois et les services, avec 4.000 emplois.
Population en âge de travailler en hausse
Le HCP souligne que la population en âge d’activité est en hausse de 1,5%, le taux d’activité étant passé, entre les deux périodes, de 47,7% à 47%, soit moins de 0,7 point.
Dans sa note sur l’état du marché du travail en 2014 au Maroc, le HCP avait souligné que le taux de chômage s’était établi en légère hausse à 9,9 % entre les années 2013 et 2014. Un an auparavant, ce taux était de 9,2 %, soit une hausse de 0,7 point.
Selon des économistes marocains, il faut une croissance d’au moins 5 à 6% par an pour que le taux de chômage descende à moins de 9% avec la création d’au moins 180.000 postes de travail. Et, »il faut une croissance à deux chiffres pour espérer présenter une offre de travail globale quantitativement satisfaisante pour éponger le passif cumulé », précisent les mêmes milieux cités dans la presse marocaine.