Les Algériens de France continuent à protester contre la "cherté du transport" vers l'Algérie - Maghreb Emergent

Les Algériens de France continuent à protester contre la “cherté du transport” vers l’Algérie

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Des dizaines d’entre eux se sont rassemblés hier devant l’agence d’Air Algérie de l’avenue de l’Opéra à Paris. Ils ne semblent pas avoir été sensibles à l’annonce par le gouvernement de l’abaissement des tarifs pratiqués par les compagnies nationales de transport entre le 22 juin 2014 et le 22 septembre 2014.

 

 

Les ressortissants algériens résidant en France ont exécuté leur menace de continuer à protester contre la cherté des tarifs de transport vers l’Algérie en période estivale, et ce, en dépit de l’annonce par le gouvernement d’un abaissement de ces tarifs entre le 22 juin et le 22 septembre prochains.  A l’appel du Collectif contre la cherté du transport vers l’Algérie (CCTA), un rassemblement a ainsi eu lieu hier, avenue de l’Opéra, à Paris, lors duquel, selon l’APS, des dizaines d’entre eux ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : “Halte aux tarifs made in Air Algérie”,  “Pour que partir en Algérie ne devienne plus un luxe” et “Paris-Tunis : 200 euros, Paris-Rabat: 80 euros, Paris-Alger : 500 euros”.

Le représentant d’Air Algérie pour France-Nord, Abdelkader Benselka, cité par l’APS, a assuré que la compagnie publique algérienne appliquait des tarifs promotionnels toute l’année et non seulement en été. Selon lui, “ces tarifs sont bien plus bas que ceux réclamés”.

 

Le CCTA persiste et signe

 

Pour rappel, le 6 juin 2014 dernier, le CCTA avait qualifié de “supercherie ministérielle” l’annonce faite le 3 juin dernier par le ministre du Transport, Amar Ghoul, d’un abaissement imminent, des prix des billets d’avion et de bateau entre la France et l’Algérie vendus par les compagnies publiques algériennes. Il avait réitéré les revendications qu’il ne cesse de formuler depuis sa création. Les plus implorantes sont au nombre de trois: “l’abaissement des tarifs du transport aérien et maritime par l’ouverture effective du marché du transport à la concurrence sans l’exclusion des compagnies low-cost” ; l’indemnisation des passagers “en cas de retard, refus d’embarquement et d’annulation de vol ou perte de bagages” et l’abrogation de l’obligation faite au Algériens résidant à l’étranger d’acheter en Algérie, leurs billets en devises.

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