Ce dimanche, Nadia Ouchar, Directrice centrale de l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT), a fait le point sur la situation des barrages algériens, mettant en lumière leurs taux de remplissage. Elle a noté que les précipitations récentes ont particulièrement favorisé l’Est du pays, où cinq barrages affichent un taux de remplissage complet.
Invitée de la semaine sur l’émission « L’invité du jour » de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, Mme Ouchar a rapporté que les 81 barrages en service à travers le pays ont désormais un taux de remplissage global dépassant les 36 %, soit un volume de 2,7 milliards de m3. Ce chiffre marque une légère hausse par rapport à l’année précédente, où il s’élevait à 35,4 %.
En examinant les disparités régionales, le taux de remplissage est de 43,74 % à l’Ouest, 11,17 % dans la région de Cheliff, 17,06 % au Centre, et atteint 55,44 % à l’Est. Bien que le taux à l’Est ait baissé par rapport à l’année passée (60 %), la directrice s’est réjouie de voir que cinq barrages sont totalement remplis.
Concernant l’envasement des barrages, estimé à environ 30 millions de m3, Mme Ouchar a précisé que seulement dix barrages, ayant dépassé les 50 ans de fonctionnement, sont touchés par ce problème.
Elle a également informé qu’une partie du désenvasement est déjà achevée sur certains barrages, tandis que d’autres continuent à être traités. Le retard dans ces opérations, a-t-elle précisé, est en grande partie dû au faible niveau d’eau, car la méthode utilisée est le désenvasement hydraulique. « Nous avons choisi de conserver la quantité limitée d’eau disponible pour l’alimentation en eau potable et l’irrigation des zones agricoles situées en aval », a-t-elle conclu.