Quelques signes d’un retour d’un certain goût du risque semblent se manifester, comme en ont témoigné la vigueur des marchés asiatiques, Bourse de Tokyo exceptée, pénalisée par la fermeté du yen, à l’issue de la publication des « minutes » de la Fed.
Les principales Bourses européennes ont ouvert en hausse mercredi, à la suite de quatre séances dans le rouge, au lendemain de la publication du compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.
Quelques signes d’un retour d’un certain goût du risque semblent se manifester, comme en ont témoigné la vigueur des marchés asiatiques, Bourse de Tokyo exceptée, pénalisée par la fermeté du yen, à l’issue de la publication des « minutes » de la Fed.
Si la Fed n’exclut pas une hausse des taux à court terme elle dit avoir besoin d’éléments supplémentaires avant de se décider.
À Paris, l’indice CAC 40 gagne 0,48% à 4.438,89 points quelques minutes après l’ouverture. À Francfort, le Dax progresse de 0,58% et à Londres, le FTSE avance de 0,39%. L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro prend 0,57% et le FTSEurofirst 300 0,49%.
L’attentisme apparent de la Fed pèse sur le dollar, qui recule de 0,3% face à un panier de devises de référence, mais profite à l’or, en hausse pour une quatrième séance d’affilée, de 0,3% à 1.351,94 dollars l’once.
La plupart des indices sectoriels sont dans le vert, au premier rang desquels celui des ressources naturelles qui progresse de 1,17%, suivi par celui du pétrole et du gaz (+1,05%), portés en particulier par la légère hausse du pétrole, en dépit de la perspective d’une nouvelle production record de l’Arabie saoudite et après une vague de prises de bénéfice consécutive à un rally quasiment ininterrompu de l’or noir de près de 20% depuis le début du mois.
Aux valeurs, le brasseur danois Carlsberg continue de payer le prix de résultats semestriels parus la veille et jugés décevants.
Il cède 1,1%, l’une des plus fortes pertes des indices Stoxx 600 et FTSEurofirst 300.
Nestlé, qui a confirmé sa prévision d’une croissance organique cette année « en ligne avec 2015 », est stable.
Kingfisher, auteur d’une bonne performance au deuxième trimestre mais prudent après que les Britanniques eurent décidé en juin de quitter l’Union européenne (UE), est pareillement stationnaire.
L’assureur néerlandais NN Group gagne 5,4%, deuxième plus forte hausse des indices Stoxx 600 et FTSEurofirst 300, la baisse de son bénéfice n’ayant pas été aussi prononcée que certains analystes le craignaient.