Plombé par les incertitudes entourant l’élection présidentielle américaine du 8 novembre, le dollar recule de près de 0,15% face à un panier de devises internationales. Cet accès de faiblesse du billet vert favorise le pétrole, dont les cours remontent de près de 0,5% après avoir être tombés la veille à un creux de cinq semaines à la suite de l’annonce d’une augmentation sans précédent des stocks de brut aux Etats-Unis, qui a ravivé les craintes d’un engorgement du marché mondial.
Après une ouverture en baisse, les principales Bourses européennes sont en légère hausse jeudi après plus d’une demi-heure d’échanges, s’efforçant ainsi d’interrompre une série de huit séances de repli de suite à la faveur de la bonne tenue du compartiment bancaire et de la remontée des cours du brut.
À Paris, l’indice CAC40 prend 0,22% à 4.424,19 points vers 07h40 GMT. À Francfort, le Dax est inchangé et à Londres, le FTSE gagne 0,21%. L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro progresse de 0,12%, le FTSEurofirst 300 de 0,23% et le Stoxx 600 de 0,21%.
Toujours plombé par les incertitudes entourant l’élection présidentielle américaine du 8 novembre, avec le candidat républicain Donald Trump qui semble réduire l’écart par rapport à la démocrate Hillary Clinton, la favorite des acteurs de marché, le dollar recule de près de 0,15% face à un panier de devises internationales.
Cet accès de faiblesse du billet vert favorise le pétrole, dont les cours remontent de près de 0,5% après avoir être tombés la veille à un creux de cinq semaines à la suite de l’annonce d’une augmentation sans précédent des stocks de brut aux Etats-Unis, qui a ravivé les craintes d’un engorgement du marché mondial.
L’indice regroupant les valeurs pétrolières européennes avance de ce fait de 0,46% tandis que celui réunissant les valeurs liées aux ressources de base perd 0,34%. Ces deux indices sectoriels sont les seuls à être dans le vert depuis le début de l’année.
Le début de séance est surtout animé par le compartiment bancaire, dont l’indice affiche à ce stade la hausse la plus marquée (+0,71%), portée par les actions Société générale (+5,21%) et ING (+3,67) – qui affichent les deux plus fortes hausses de l’Euro Stoxx 50 – et malgré le titre Crédit Suisse (-4,30%).
Société générale a annoncé un important renforcement de ses fonds propres au troisième trimestre et des bénéfices meilleurs que prévu, grâce notamment à des activités de marché dynamiques et malgré une banque de détail qui pâtit en France de la faiblesse des taux d’intérêt.
De son côté, ING a également annoncé des résultats supérieurs aux attentes et ce pour le deuxième trimestre de suite.
Crédit Suisse a pour sa part affiché un bénéfice inattendu pour le deuxième trimestre d’affilée mais la banque suisse s’est montrée prudente pour les trimestres à venir tout en annonçant une hausse de ses provisions pour litiges.
Parmi les autres baisses marquées figurent Adidas (-4,37%) et Veolia (-3,96%). Le fabricant allemand d’équipements sportifs a annoncé des résultats trimestriels qui, pour une fois, n’ont pas franchement dépassé les attentes des analystes financiers ainsi que des charges exceptionnelles de 30 millions d’euros liées à la restructuration de la marque Reebok.
Pour sa part, Veolia a abaissé sa prévision de chiffre d’affaires 2016, le groupe français, numéro un mondial du traitement de l’eau et des déchets, évoquant une croissance toujours atone.
Parmi les autres entreprises qui ont annoncé des chiffres trimestriels, le titre Beiersdorf bondit de près de 6% après que le fabricant de crèmes Nivea a annoncé avoir relevé ses prévisions 2016.