Cette prévision de production devra être concrétisée à la faveur de la réalisation de trois nouvelles raffineries projetées à Hassi-Messaoud, Tiaret et Biskra, a indiqué la secrétaire générale du ministère de l’Energie, Fatima Zohra Cherfi.
Les capacités de raffinage de l’Algérie devront être portées à 45 millions tonnes/an à l’horizon 2021 au plus tard, a affirmé jeudi dans la région de Hassi-Messaoud (80 km Sud d’Ouargla), la secrétaire générale du ministère de l’Energie, Fatima Zohra Cherfi.
Cette prévision de production devra être concrétisée à la faveur de la réalisation de trois nouvelles raffineries projetées à Hassi-Messaoud, Tiaret et Biskra, a précisé Mme Cherfi, lors d’une rencontre organisée à Haoud El-Hamra, dans le cadre de la célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures (1971) et de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (1956).
300 nouvelles stations-service au programme
La SG du ministère de l’Energie a indiqué, en outre, que le secteur œuvre aussi à renforcer le réseau de distribution de produits énergétiques de 300 stations à travers le pays, dans le but d’accroitre les capacités de stockage à 30 jours.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre d’un « ambitieux » programme visant aussi à intensifier les efforts de recherche et d’exploration pour assurer une sécurité énergétique à long terme, et à satisfaire la demande intérieure croissante en énergie, à travers l’exploitation de l’ensemble des champs et l’utilisation des technologies modernes, a-t-elle soutenu.
Pour sa part, le directeur général du groupe Sonatrach, Amine Mazouzi, a révélé le lancement d’un large programme de l’entreprise de développer le raffinage et la pétrochimie, des segments stratégiques devant permettre à Sonatrach d’arrêter l’importation de carburants à l’horizon 2021 et d’assurer la couverture des besoins du marché intérieur.
Développer les capacités de raffinage et la pétrochimie
Concernant la production gazière, Sonatrach se positionne au 7ème rang mondial des exportateurs de gaz (gaz naturel et gaz naturel liquéfié) et au premier rang à l’échelle africaine, en plus d’occuper une place importante sur le marché européen en tant que troisième fournisseur hors UE, a-t-il assuré.
Une place qu’elle ambitionne d’améliorer, a-t-il ajouté, confortée par ses bonnes prestations de l’an dernier, en hausse de 24 % par rapport à l’année l’ayant précédée.
Les objectifs du plan d’investissement de Sonatrach sur la période 2017-2021 sont estimés à 70 milliards de dollars US, pour lui permettre de consolider sa position sur le marché pétrolier et gazier mondial, et poursuivre la satisfaction des besoins intérieurs en produits énergétiques en hausse continue ces dernières années, a souligné M. Mazouzi.