Les dépenses alimentaires des marocains en hausse de plus de 37% durant le mois de ramadhan - Maghreb Emergent

Les dépenses alimentaires des marocains en hausse de plus de 37% durant le mois de ramadhan

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Le budget consacré par les marocains aux dépenses alimentaires a tendance à augmenter fortement durant le mois de Ramadhan. En 2014, une enquête chiffrait à plus de 37% la hausse des dépenses alimentaires durant le mois sacré.

 

 

Selon le Haut-commissariat au plan du Maroc (HCP), une hausse de la consommation est constatée particulièrement pour les produits alimentaires. Le budget alloué aux dépenses alimentaires augmente de 37,1% pendant le Ramadan en comparaison avec les autres mois de l’année, comme il en est ressorti de l’enquête sur la consommation des ménages réalisée par le HCP en 2014.

 Cette hausse concerne les jus, les boissons, le miel et les fruits (en particulier les dattes) qui font plus que doublé, les produits laitiers et dérivés (+51%), les œufs (+32,5%), les poissons (+30,8%) et les huiles et corps gras (+8,3%). Au contraire, d’autres produits consommés lors de ce mois connaissent un recul comme la farine (-2,1%).

 Pendant les 30 jours qui précédent la venue du mois sacré, d’autres produits alimentaires sont significativement concernés par la hausse et portent sur les eaux et les boissons gazeuses (+59%), les jus de fruits (+42,3%) et les huiles et graisses (+26,5%). A contrario, les boissons alcoolisées et les volailles sont touchées par un effet baissier, évalué respectivement à -54% et -17,3%, explique le HCP.

 Un impact positif sur les importations de miel, dont les quantités font plus que doubler, est relevé deux mois avant le Ramadan. Cet effet est estimé à +25,4% pour les œufs et les dérivés laitiers, dont le beurre, à +23,8% pour les laits et à +17,2% pour les fruits frais et secs, en particulier les dattes, les bananes et les avocats, puis en dernier lieu à +15,5% pour les conserves de légumes et de fruits (figures 1 et 2).

 Lors de la période du mois de Ramadan, certains produits continuent à être importés de manière significative. Il s’agit du lait (+41,8%), des jus de fruits (+32,3%), des fruits (+29%), des dérivés laitiers (+15,8%) et des crustacés (+11,3%) au cours de la première quinzaine et des eaux, des boissons gazeuses (+25,2%) et des laitues (+31%) lors de la deuxième quinzaine.

 Les produits importés qui subissent ou continuent à subir un impact à la baisse sont les boissons alcoolisées (-46,7%) et les farines et semoules (-29,4%) lors de la première moitié du mois sacré, et les vinaigres, les volailles, les poissons et crustacés lors de la seconde moitié, conclut le HCP.

xinhua

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