Le retour aux origines mais également les salaires très élevés que peuvent percevoir ces professionnels dans leurs pays d’origine figurent parmi les principales raisons à l’origine de cette vague de retour.
« Les entreprises africaines attirent, aujourd’hui, bien plus de cadres issus de la diaspora qu’il y a vingt ans et les pays africains doivent profiter de cette opportunité en améliorant l’environnement professionnel afin de renforcer ce phénomène». C’est ce qu’a déclaré, ce matin à Alger, Joel-Eric Missaihoun, directeur du cabinet de recrutement Africsearch.
M. Missaihoun qui s’exprimait lors de l’événement « Talent Day » organisé par le cabinet de recrutement Emploitic, dit avoir constaté une augmentation du nombre de CV soumis par des membres de la diaspora africaine installés en Europe ou en Amérique intéressés par un poste d’emploi dans des pays africains. « A partir du moment où il y a cet intérêt pour les pays africains, nous pouvons dire que la moitié du travail a été faite et que l’autre moitié est liée à l’amélioration de l’environnement dans lequel ces professionnels seront appelés à évoluer », a-t-il soutenu. « Il y a une vingtaine d’années, la plupart des grandes entreprises africaines étaient dirigées par des expatriés occidentaux. Aujourd’hui, les choses ont changé au profit des cadres africains formés dans les pays occidentaux», a-t-il assuré.
Le retour aux origines mais également les salaires très élevés que peuvent percevoir ces professionnels dans leurs pays d’origine figurent parmi les principales raisons à l’origine de cette vague de retour.
Répondant à l’interrogation d’une intervenante, le conférencier a estimé que les cadres de retour à leurs pays respectifs pourraient également contribuer à améliorer le dispositif local de formation professionnelle. Un dispositif dont la défaillance a été justement à l’origine du recrutement des expatriés étrangers et dernièrement du retour des cadres issus de la dispora.