Les étudiants ont marché dans plusieurs wilayas du pays ce mardi, pour exiger le départ du système et l’instauration d’un Etat de droit respectueux des libertés fondamentales.
A Annaba, des centaines d’étudiants, accompagnés de citoyens, ont sillonné les principales rues de la ville pour exiger la libération de tous les détenus politiques et dire non aux élections présidentielles du 12 décembre et au projet de loi sur les hydrocarbures.
La marche s’est terminée par un rassemblement devant le siège d’Autorité nationale d’organisation et de surveillance des élections, où les manifestants ont scandé des slogans contre les élections.
A Constantine, des étudiants soutenus par des enseignants universitaires, ont organisé une marche qui a drainé des centaines de personnes. Les marcheurs ont exprimé leur refus à la tenue des présidentielles du 12 décembre prochain. Ils ont également réaffirmé leur soutien à tous les détenus du Hirak.
Dans la ville de Bejaia, ils étaient des milliers à marcher dans les rues de la ville, en répondant aux appels à la marche lancés par la communauté universitaire et les structures syndicales locales.
Après avoir fait le tour de la ville, les manifestants ont tenu deux sit-in. L’un devant le tribunal pour exiger la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d’opinion et l’autre, devant le siège de l’Autorité nationale d’organisation et de surveillance des élections.
A Tizi Ouzou, la communauté universitaire a marché depuis l’université de Hasnaoua vers l’ancienne mairie au centre ville, pour réitérer son attachement aux revendications du Hirak, relatives au départ de tout le système.Les étudiants ont également marché dans les villes d’Oran et Bouira, indiquent des sources locales.