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Les exportations au port de Bejaia ont sensiblement baissé en 2024

Par Maghreb Émergent
22 mars 2023
Les exportations au port de Bejaia ont sensiblement baissé en 2024

Le volume des exportations de marchandises à partir du port de Bejaia a connu une baisse significative durant les dix premiers mois de l’année 2024, par rapport à la même période de l’année dernière, indique le bulletin d’information du port de Bejaia pour le mois d’octobre.

En tonnage, les exportations sont passées de 1 970 373  tonnes entre le 1er janvier et 31 octobre 2023 à 1 580 890 tonnes à la même période de l’année en cours, soit une baisse de 19,77%.

Ce recul significatif s’explique en partie par la baisse des exportations des hydrocarbures et du sucre rond. Les exportations hors hydrocarbures ont baissé 36,88%. S’agissant des hydrocarbures, la baisse des exportations est de 13,91%.

Par ailleurs, le trafic à l’import a enregistré une progression en volume de 13,29 %. En effet, les importations sont passées de 7 976 155 tonnes entre le 1er janvier et le 31 octobre, 9 036 381 tonnes au cours de la même période en 2024.

La hausse des importations a permis au port de maintenir la croissance. En effet, l’activité globale a progressé de 7,74% en 2024.

Les importations des céréales en hausse

Les importations des céréales ont eu la part du lion de ces hausses. Elles ont marqué une augmentation de 34,58%. En tonnage, cela représente un passage de 3 089 346 tonnes en 2023 à 4 157 513 tonnes en 2024.

Cette hausse importante peut s’expliquer par la volonté du gouvernement d’inonder le marché avec les aliments du détail. Une démarche qui a donné ses fruits, puisque les prix des aliments du bétail ont enregistré une baisse cette année par rapport à l’année dernière. Le port de Bejaia, rappelons-le, est connu pour être le premier port de céréales dans le pays.

Concernant le trafic de conteneurs, le bulletin d’information souligne une baisse aussi bien pour l’import que pour l’export. Une baisse estimée à 11,24%.

Les restrictions à l’importation décidées par les pouvoirs publics afin d’encourager la production nationale expliquent en partie cette baisse.

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