Les gérants des salles de fêtes de la wilaya de Bejaia demandent au président de la République de les aider financièrement, afin qu’ils puissent surmonter les conséquences ‘’désastreuses’’ de la crise Covid-19 sur leur chiffre d’affaires, rapporte Radio Soummam.
A cet effet, ils ont adressé une lettre officielle au chef de l’Etat lui demandant d’agir pour sauver leur activité de la disparition.
‘’Monsieur Le Président, nous avons l’honneur de venir solliciter votre haute autorité pour nous venir en aide face au désastre qui frappe notre activité professionnelle depuis que la pandémie Covid 19 nous a réduits à l’arrêt total’’, lit-on dans la lettre publiée par la même source.
Selon le document, les pertes sont estimées à 700 millions de dinars , pour une centaine salles. ‘’Soumis à la comptabilité publique, nos établissements sont classés légalement comme filière commerciale moderne générant, ressources économiques plus-value socioculturelle et impôts à l’Etat ! Une salle des fêtes nécessite un lourd investissement de près de cinq milliards de centimes amortissable en cinq ans, e préjudice financier établi par l’expertise comptable, est de l’ordre de 700 millions de centimes par établissement depuis la notification de l’ordre de fermeture en date du 16 mars 2020’’, affirment-ils.
La fermeture de ces établissements ont envoyés des milliers d’emplois directs et indirects à Bejaia, au chômage, déplorent-ils avant de souligner que la fermeture de leurs établissements n’a pas empêché la tenue des fêtes dans les quartiers et les villages dans des conditions de confinement et de promiscuité favorables à la propagation rapide du virus Covid-19, sans que les institutions de I‘État aient pu intervenir.
Pour eux, la possibilité de reprendre le travail sans nuire à la santé publique est possible. ‘’Nous avons eu à prouver la possibilité d’activer sans nuire à la santé publique, en accueillant des personnes sans abri durant deux semaines au pic de la pandémie avec l’autorisation des pouvoirs publics et l’assistance des services hospitaliers et celle de la protection civile’’, disent-ils.