Les magistrats tunisiens ont réagi au dernier incident survenu à Oran, le 3 novembre courant, et qui a vu les forces anti-émeutes investir la Cour d’Oran. Ils dénoncent le recours à la force pour déloger les magistrats algériens grévistes de la salle d’audience de la Cour d’Oran.
Les magistrats tunisiens estiment que cette violation de l’enceinte de la cour par la force publique est un grave précédent, dont la visée consiste à contraindre les magistrats algériens à renoncer à leurs revendications légitimes, à savoir asseoir un haut conseil de la magistrature indépendant du pouvoir exécutif.
Les magistrats tunisiens se disent solidaires avec leurs homologues algériens dans leur combat pour un pouvoir judiciaire indépendant. Ils dénoncent, par ailleurs, les dérives du pouvoir exécutif algérien qui harcèle les magistrats.
Les magistrats tunisiens appellent enfin l’union internationale des magistrats à prendre des mesures urgentes pour protéger les magistrats algériens.