Le discours du président russe, Vladimir Poutine, hier mercredi, devant les ambassadeurs russes, a fait échos partout dans le monde. Un discours qui pourrait changer le cours de la guerre en Ukraine et même les réactions des pays occidentaux.
En effet, Vladimir Poutine a centré son discours sur trois axes principaux, « une mobilisation partielle de 300 000 soldats réservistes et citoyens qui maîtrisent l’armement, les référendums pour l’annexion de quatre régions ukrainiennes et une menace de recours à l’arme nucléaire ».
Après le discours du président russe, des citoyens russes se sont révolté en sortant dans les rues de Moscou et d’autres grandes villes, en réaction à la mobilisation partielle, avec effet immédiat, mais aussi contre une escalade majeure de la guerre en Ukraine.
Toutefois, les réactions ne se sont pas limitées au niveau des dirigeants occidentaux et les opposant de la guerre déclarée par la Russie, les marchés de l’énergie ont également été affectés par les annonces et menaces de Poutine.
Les marchés pétroliers, qui sont à la baisse depuis le début de la semaine, ont connu une légère hausse mercredi avant la clôture. Les analystes estiment que le fait que « les enjeux d’une guerre montent, avec des menaces d’attaques nucléaires et annexer des parties d’un pays souverain conduit inévitablement à une reprise initiale du marché ».
Pourtant, le rebond des prix du brut n’a pas été fort, parce qu’hier mercredi 21 septembre, l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a signalé dans son rapport hebdomadaire que « la faiblesse de la demande de pétrole brut va se poursuivre ».
Attente et prudence dans les marchés boursiers
Au niveau des marchés financiers, les réactions n’étaient pas fortes, suite « aux menaces de Vladimir Poutine ». Wall Street est attendue en hausse mercredi et les Bourses européennes progressent en début d’après-midi. Les marchés semblant par ailleurs attendre avec calme une nouvelle forte hausse de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Malgré la réaction immédiate dans les marchés, « le dollar s’est raffermi et l’indice de la volatilité sur le Stoxx 600 est monté au-dessus de 28,6 points avant de refluer à 27,53. De son côté, la monnaie russe, elle, a chuté au plus bas depuis le 7 juillet, à environ 63 roubles pour un dollar et la Bourse de Moscou a perdu jusqu’à 10% en séance », décrypte le média spécialiste Zonebourse.