Le "Front du refus" au régime et à Bouteflika IV manifeste à Alger - Maghreb Emergent

Le “Front du refus” au régime et à Bouteflika IV manifeste à Alger

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Une cinquantaine de personnes de différentes organisations a participé, samedi à un rassemblement “contre le régime” du Président Abdelaziz Bouteflika  près de la Grande Poste à Alger-centre

Après le meeting du Front du Boycott, vendredi à Alger, les opposants au régime se sont de nouveau donné rendez-vous samedi matin à l’appel du “Front du refus” (“Front Rafdh” en arabe). La foule hétéroclite réunissant à la fois des familles de disparus, du mouvement des chômeurs, du mouvement politique Rachad qui regroupe des sympathisants de l’ex-FIS, etc., ont investi le centre de la capitale.

“Le Front Rafdh” est composé du Comité national de défense des droits des chômeurs, de la Coordination des familles de disparus, du comité du 8 mai 1945, de la Coordination pour la sauvegarde du patrimoine contre la corruption, de l’Appel de la jeunesse de l’Algérie et de simples citoyens”, a énuméré Boubekeur Khalfoune, membre de l’organisation. Les manifestants ont scandé toutes sortes de slogans, sans unité de discours, tels que “Dégage Bouteflika”, “Barakat! Barakat!”, “Oulach, oulach, vote oulech”,  “Numidia DRS“.

 “Contre le régime et le système”

Le but de cette manifestation est de montrer au “pouvoir et au peuple algérien notre opposition à cette mascarade politique et électorale”, a déclaré Boubekeur Khalfoune, en revendiquant “un changement radical”. “On est une partie du peuple, si le peuple veut le changement, on est là pour défendre son droit”, a pour sa part proclamé Tarik Mammeri, coordinateur du mouvement des chômeurs, arrêté l’an dernier pour avoir appelé au boycott des élections législatives de mai 2012.

Aucune interpellation n’a eu lieu mais les manifestants étaient encerclés par les policiers. Il s’agit de la seconde manifestation du “Front du refus” après un premier rassemblement samedi dernier. D’autres manifestations publiques sont prévues, a indiqué Tarik Mameri, sans préciser de date.

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