Les cours du pétrole ont rebondi ce vendredi après deux jours de baisses des prix sous l’effet de la situation géopolitique aux Moyen-Orient et surtout la menace grandissante de la perturbation de production, suite aux frappes américaines en Syrie sur des cibles liées à l’Iran.
En effet, le baril de Brent de la mer du Nord (à Londres) pour livraison en décembre prochain a enregistré une hausse de 2,13%, pour atteindre les 89,80 dollars. Pour ce qui de son équivalant américain, le WTI, pour des livraisons le même mois, a gagné 2,15% pour atteindre les 85,00 dollars. Le Saharan Blend, référencé sous l’OPEC, a pris +0,57 ce vendredi et s’est stabilisé à 90,7 dollars.
Selon les analystes, les investisseurs redoutent un embrasement dans la région, alors que l’Iran, puissant soutien des résistants de Hamas, a lancé plusieurs avertissements à l’égard des États-Unis, pour son soutien à Israël.
Pourtant, Jeudi, devant l’assemblée générale des Nations unies, le ministre Iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que l’Iran ne souhaitait pas l’extension du conflit, « mais je préviens que si le génocide à Gaza se poursuit, ils ne seront pas épargnés par ce feu », a-t-il ajouté.
Il est à noter que l’attention du marché pétrolier « se porte particulièrement sur l’Iran, qui pourrait décider d’intervenir dans le conflit », mais également aux futures réactions des pays du Golf.