Les rejets se multiplient autour des deux projets de loi relatifs à l’exercice du droit syndical et celui lié à la loi de la prévention des conflits en milieu du travail et à l’exercice du droit de grève. Après avoir été rejeté par 14 syndicats autonomes, rassemblés autour de la Confédération des syndicats algériens (CSA), des sections de la centrale syndicale de l’UGTA rejoignent au mouvement.
En effet, dimanche dernier, le bureau national de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), a vivement critiqué ls projets de loi proposés par le ministère du Travail et soumis actuellement au parlement. Dans le communiqué, signé par le secrétaire général, Salim Labatcha, émanant de la réunion de l’UGTA tenu au niveau de son siège, le secrétariat national a regretté « le fait de ne pas avoir été associé lors de la préparation de ces projets de loi pour pouvoir enrichir davantage leurs contenus ».
Ce mercredi 25 janvier, les confédérations de l’UGTA de la wilaya de Béjaia ont tenu un rassemblement au niveau de la centrale syndicale et ont exprimé leur « rejet des deux projets de loi sur l’exercice du droit syndical et le droit de grève ».
Les acteurs de ce rassemblement ont également appelé à un rassemblement, le samedi 28 janvier prochain, et une mobilisation générale pour exprimer leur refus des deux projets de loi. Une occasion par ailleurs pour commémorer le 26ᵉ anniversaire de l’assassinat de Abdelhak Benhamouda.
Pour rappel, la section syndicale des travailleurs du groupe sidérurgique “Sider El-Hadjar”, à Annaba, a dénoncé jeudi dernier le contenu du projet de loi sur le droit syndical et le droit à la grève. Ils considèrent que certains articles des deux projets de loi « contreviennent à la constitution et aux conventions internationales ».