La section syndicale UGTA représentant les travailleurs de la société Etrhb Haddad, dont la nationalisation a été annoncée récemment, ont adressé, ce dimanche 31 octobre 2021, une lettre au Premier ministre Aimene Benabderrahmane, dans laquelle ils l’exhortent de « prendre les décisions idoines et éminemment impérieuses » pour les sauver de la situation confuse dans laquelle ils se sont enlisés.
Selon le document dont notre rédaction détient une copie, les travailleurs demandent l’intervention du chef du gouvernement, afin d’assurer la sauvegarde de leurs emplois. « Nous, travailleurs de la SPA Groupe Etrhb Haddad, connaissons actuellement d’énormes difficultés qui se résument principalement par le non-paiement de nos salaires (11 mois plus deux mois de congés annuels) et la compression en cascade des effectifs », lit-on dans la lettre.
Par ailleurs, on y apprend, entre autres, que « les banques principales ont donné leur accord de principe pour le financement de 14 projets sur les 54 plans de charge » que détient le groupe laissé en jachère par Ali Haddad. Les travailleurs s’interrogent sur les raison empêchant la » relance effective des activités du groupe ».
D’autre part, les représentants syndicaux pointent du doigt leur mise à l’écart des réunions et décisions importantes, voire « l’intimidation » ou le « licenciement » de certains d’entre eux. Parmi les autres griefs imputés par les travailleurs à leur direction, et à sa tête l’administrateur judiciaire désigné par la justice, Abdelhak Benallegue, figure « le non-paiement des cotisation CNAS et CACOBAPTH, ainsi que la prise de « décisions hostiles au travailleurs comme les départs en congés forcés » ou les licenciement abusifs.